Salut Audrey ! Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Audrey Merle, j’ai 29 ans. Je suis triathlète de haut niveau licenciée au club d’Issy triathlon, actuellement en « pause maternité ». Je courrais essentiellement sur courte distance jusqu’à présent mais à mon retour de maternité, j’ai réellement envie de jongler entre le court et le long, notamment le 70.3 ou L, distance qui m’attire depuis bien longtemps maintenant 😊.
Je suis chez Tā depuis sa « naissance », pour mon plus grand bonheur ! C’est un plaisir de suivre la marque depuis ses débuts et de voir son évolution d’année en année !
Pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore, peux-tu nous parler un peu de ton parcours sportif ?
J’ai commencé le triathlon à l’âge de 17 ans après un parcours de nageuse. J’adorais également courir mais l’entraînement intensif en natation ne me laissait que très peu de temps pour croiser les disciplines. Après avoir testé l’aquathlon, grâce à la FFTRI, je découvre le sport enchaîné et me lance véritablement dans le triathlon en 2012, en accédant au pôle espoir de Montpellier. Mes progrès les premiers mois me permettent d’accéder rapidement à l’équipe de France et aux jeux olympiques de Rio en 2016 après la blessure malheureuse d’Emmie Charayron. J’ai connu ensuite quelques années plus difficiles avec des ennuis de santé avant d’être traitée en 2019 pour la maladie de Lyme. Je reprends enfin le chemin de la compétition après le Covid et retrouve petit à petit le chemin de l’équipe de France, ce qui était inespéré quelques mois auparavant !
Cette parenthèse familiale me motive encore plus pour la suite et j’ai hâte de reprendre la compétition avec ma famille au plus proche ❤️
Pourquoi avoir rejoint l’équipe Tā ?
Tā est une marque aux valeurs fortes, qui recherche avant tout à créer des produits d’une grande qualité, avant de créer de la quantité ! Je me souviens de testing produit avec la team avant l’élaboration des barres… beaucoup de recherche impliquant aussi l’avis des athlètes qui permettent de créer des petites pépites tant pour le goût que pour la composition énergétique ! Aujourd’hui, la gamme s’étend toujours avec la volonté de proposer le meilleur.
D’où te vient cette passion pour le triathlon ?
J’ai toujours baigné dedans … honnêtement c’est l’école de la vie, et je ne saurais trop l’expliquer, mais je n’imagine pas ma vie sans sport … cela m’a apporté tellement humainement, m’a fait grandir, m’a construite. Je remercie le hasard, mes parents m’ont mise à l’eau parce que la piscine était à côté de chez moi et je n’ai jamais quitté les bassins depuis mes 3 ans…. Pour les sensations, le dépassement de soi, la rigueur que cela impose, je me sens à ma place tout simplement.
Combien d'heures en moyenne t'entraînes-tu par semaine ?
Dans une période « normale » en préparation hivernale, cela représente entre 25 et 30h.
Cela baisse logiquement à l’approche des compétitions.
Quels rituels ou habitudes t’aident à rester au top de ta forme ?
J’essaie de créer des routines au maximum et de m’imposer un rythme régulier (de sommeil, d’alimentation…) quand je me prépare pour une course mais maintenant avec l’expérience, je pense que ce qui m’aide à rester au top surtout dans ma tête, c’est d’intégrer des moments pour moi, avec mes proches… je trouve beaucoup de force en eux. La préparation est suffisamment exigeante que se couper des proches, être trop dans sa bulle peut à mon sens être néfaste du moins pour moi!
Comment intègres-tu l’alimentation dans ton quotidien de sportif ?
Sans me prendre la tête, j’essaie de manger le plus varié possible, de cuisiner des choses simples avec des produits de qualité.
J’adapte le plus possible le contenu des mes assiettes aux besoins de mon entraînement. J’essaie de réfléchir au maximum à manger les bons aliments au bon moment (en prenant en compte l’intensité et la durée de l’entraînement, la fenêtre métabolique…) mais finalement ça devient assez naturel maintenant donc je ne réfléchis plus trop.
Quel est ton produit préféré de la gamme Tā ?
Difficile d’en choisir un… mais le post training au caramel au beurre salé ou au chocolat … surtout qu’on peut l’utiliser dans plein de recettes !
Quel est le plus grand défi auquel tu t’es confronté dans ta carrière jusqu’à maintenant ?
Probablement la maladie… c’était difficile de ne plus se reconnaître, d’être l’ombre de moi même, de repartir d’aussi loin physiquement et indirectement mentalement …. Mais je pense qu’aujourd’hui, ça m’a forgée également !
Peut être qu’après la grossesse, ce sera le retour à la compétition mon prochain gros défi ?
Quels sont tes objectifs sportifs pour les années à venir ?
J’aimerais intégrer l’équipe de France LD, mais également courir et être performante sur le nouveau format de la T100 ainsi que le championnat du monde 70.3 tout en continuant le court car je suis certaine que ça peut être complémentaire !
Nous avons également un titre à aller chercher avec Issy triathlon en D1 !
Pour le moment, il va falloir que je reprenne tranquillement mes marques dans les mois à venir sans me mettre trop de pression…
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute dans ta discipline ?
Être progressif, patient, bien s’entourer car on a vite tendance à calquer des modèles sans se l’approprier surtout avec les réseaux sociaux aujourd’hui.
Prendre du plaisir, c’est la base de tout et surtout du progrès 😉