Team Tā cyclisme : zoom sur Revol Léo

Team Tā cyclisme : zoom sur Revol Léo


Bienvenue dans l'équipe ! Peux-tu te présenter ? 

Quel honneur de rejoindre la Team Tā ! Moi, c'est Xymps ou Léo pour les intimes. Médecin généraliste le jour, bientôt spécialiste du sport et cycliste dès que j'ai deux heures et une pente à grimper. J'ai rejoint l'équipe en février 2025, avec l'envie de représenter la marque et d'être accompagné dans tous mes entraînements et toutes mes courses, que ce soit en VTT ou sur route !

Pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore, peux-tu nous parler un peu de ton parcours sportif ?

Depuis l'âge de 4 ans, le sport fait partie du décor. J'ai commencé par le foot au Caluire SC, en région lyonnaise, où je suis resté fidèle pendant de nombreuses années. À 14-15 ans, je jouais à un très bon niveau amateur, et j'ai même eu l'opportunité de passer des détections dans des clubs prestigieux comme l'OL. Toujours repéré, jamais retenu (ligaments croisés, tu connais..) 

À 18 ans, j'ai raccroché les crampons pour enfiler la blouse : cap sur les études de médecine. Avec ce rythme, plus question de sport en club, alors j'ai troqué les crampons pour des paniers, entre course à pied et trail pour décompresser.

C'est en 5e année que je découvre le VTT. Un vrai coup de pédale, euh… de cœur. En finissant mon cursus, j'ai ressenti le besoin de retrouver la compétition. J'ai alors structuré mes entraînements, approfondi mes connaissances, et ajouté la route à ma pratique. Résultat : j'ai intégré le club Corbas Lyon Métropole, que je ne quitte plus depuis 4 ans.

Aujourd'hui, je passe beaucoup (trop ?) d'heures sur la selle, je participe à des compétitions nationales en VTT, tout en poursuivant ma carrière de médecin. 

Pourquoi avoir rejoint l'équipe Tā ?

Je fais attention à ce que je mets dans mon assiette, et encore plus quand il s'agit de performer sur le vélo. L'idée, c'est de rouler fort sans flinguer ma santé sur le long terme. Tā, c'est une marque que j'avais déjà glissée dans mes poches lors de certains entraînements et compétitions… donc quand l'occasion de rejoindre l'équipe s'est présentée, c'était aussi naturel qu'un gel sans additifs. En fait, c'est un peu comme passer d'un coup de cœur à une vraie relation sérieuse !

D'où te vient cette passion pour le vélo ?

Ma vraie passion ? C'est comprendre. Apprendre. Cherchez ce petit détail qui fera la différence, que ce soit sur le vélo, dans l'assiette ou avec une clé Allen à la main. Le vélo n'est qu'une partie de l'équation. Ce que j'aime, c'est tout ce qui tourne autour : la technique, la mécanique, la nutrition, l'entraînement… Bref, tout ce qui peut m'aider à progresser, sur deux roues ou dans la vie.

C'est cette même curiosité (un peu obsessionnelle, on peut le dire) qui m'a menée vers la médecine. Aujourd'hui, je cherche à réunir ces deux mondes : celui du sport et celui du soin. Devenir médecin du sport, c'est un peu le combo parfait entre passion et vocation.

Combien d'heures en moyenne t'entraînes-tu par semaine ?

Avec un emploi du temps bien serré (merci la médecine), je m'organise pour caler entre 11 et 15 heures de vélo par semaine. Un vrai Tetris entre les consultations, les sorties longues et les lessives de cuissards. Mais quand on aime, on trouve toujours un créneau. Même si parfois, c'est à 6h du mat' ou sous la pluie (ou les deux, sinon c'est pas drôle).

Quels rituels ou habitudes t'aident à rester au top de ta forme ?

Pour rester au top (ou au moins pas trop cassé), je mise sur deux piliers : le sommeil et l'alimentation. Rien de révolutionnaire, mais sans ça, même les meilleures séances ne respectent pas la route. Bien dormir, bien manger, c'est ma base pour encaisser les entraînements costauds… et les journées bien remplies à l'hôpital. 

Comment intègre-tu l'alimentation dans ton quotidien de sportif ?

L'alimentation, c'est la base dans mon quotidien de sportif… et de gourmand assumé (quel cycliste ne l'est pas, franchement ?). Je construis mes repas en fonction des entraînements : plus de glucides quand l'intensité monte, les protéines bien calées pour la récupération, des bons lipides pour l'équilibre, et toujours un œil sur la qualité.

Mais je reste humain : les longues sorties sont souvent ponctuées par une bonne vieille pause boulange. Parce qu'un bon flan en plein milieu de 100 bornes, ça n'a jamais ruiné une prépa. au contraire, c'est probablement la clé de la longévité.

Quel est votre produit préféré de la gamme Tā ?

Sans hésiter : les gels pastèque salée. Déjà, 33g de glucides par gel, c'est parfait pour répondre aux besoins énergétiques en cours. Pas besoin d'en avaler trois pour rester dans la gamme. Mais surtout, le goût est vraiment dingue. En plein effort, quand t'es au fond du trou et que tout ce que tu veux c'est survivre jusqu'au prochain virage… ce petit goût sucré-salé qui passe crème, c'est presque un moment de plaisir. Presque.

Quel est le plus grand défi auquel tu t'es confronté dans ta carrière jusqu'à maintenant ?

Mon plus grand défi jusqu'ici ? Ce n'est pas une épreuve « surhumaine » à proprement parler, mais plutôt une équation à résoudre au quotidien : réussir à concilier un cursus médical exigeant avec une pratique du vélo en compétition. Trouver l'énergie, l'envie, l'organisation (et parfois juste le sommeil) pour progresser dans les deux domaines, c'est un vrai sport en soi.

Et puis, il y a eu une épreuve marquante en 2024 : les 24h du Mans à vélo. Une expérience intense et inoubliable. Rouler en relais par équipe de 6, sous la pluie, de nuit, gérer le sommeil au compte-gouttes, l'alimentation millimétrée pour rester efficace… Ce genre d'événement, c'est une leçon d'humilité, de stratégie, et de cohésion. Et au final, un énorme kiff.

Quels sont vos objectifs sportifs pour les années à venir ?

Côté sportif, l'objectif est simple : continuer à progresser, affiner les détails, et voir jusqu'où je peux aller sur les Coupes de France en VTT. Pas de plafond fixé, juste l'envie de repousser mes limites et de rester curieux du chemin.

En parallèle, je veux grandir aussi sur le plan médical. Mon ambition : devenir médecin dans une équipe cycliste de haut niveau, pour combiner ma passion du sport et mes compétences cliniques. En clair, continuer à pédaler fort… et à soigner juste.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui débute dans ta discipline ?

Le conseil numéro 1 ? Prendre du plaisir. Toujours. C'est la base de tout : la passion, la progression, la régularité, les découvertes, les galères qui font des bons souvenirs… la performance vient ensuite, presque naturellement.

Commence simple, roule souvent, écoute ton corps… et surtout, garde le sourire, même dans les côtes. Alors, tu viens rouler avec moi ou pas ? 😄